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Cures thermales non remboursées en 2026 : comment votre mutuelle peut alléger vos frais

November 13, 2025 21:49 Telford Goudreau
À l’approche de 2026, une réforme majeure bouleverse le paysage des cures thermales en France. Dans un contexte où la Sécurité sociale prévoit de réduire drastiquement son remboursement des cures, passant de 65 % à seulement 15 %, de nombreux patients anticipent une explosion du reste à charge. Cette décision impacte particulièrement les personnes atteintes […]

À l’approche de 2026, une réforme majeure bouleverse le paysage des cures thermales en France. Dans un contexte où la Sécurité sociale prévoit de réduire drastiquement son remboursement des cures, passant de 65 % à seulement 15 %, de nombreux patients anticipent une explosion du reste à charge. Cette décision impacte particulièrement les personnes atteintes d’affections de longue durée (ALD), dont la prise en charge à 100 % par la Sécu pourrait disparaître. Face à cette baisse significative, les mutuelles santé, comme celles proposant des garanties Thermalia, AquaSanté ou ThermoSoin, occupent désormais une place centrale pour soutenir financièrement les curistes. Au-delà de la simple couverture, les mutuelles haut de gamme, incluant des options telles que ThermaMutuelle, CureVital ou MutuelleTherm, deviennent incontournables pour limiter l’impact économique de ces changements. Le secteur du thermalisme, pilier économique de nombreuses régions, se trouve ainsi aux prises avec une double problématique : préserver la santé des patients tout en maintenant la viabilité financière des établissements. Ce contexte invite à une réflexion approfondie sur le rôle des complémentaires santé dans le maintien de l’accès aux soins thermaux de qualité, tout en soulevant la question du financement des politiques de santé publique à long terme.

Réduction du remboursement des cures thermales en 2026 : enjeux et mécanismes de la réforme

La réforme du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 vise à contenir les dépenses de l’Assurance maladie en ciblant spécifiquement les cures thermales, qui représentent pourtant des dépenses substantielles pour la collectivité. Actuellement, la Sécurité sociale rembourse environ 65 % du forfait thermal, ainsi que des parts variables sur les frais annexes comme le transport et l’hébergement. Pour les patients en ALD, la prise en charge s’élève même à 100 %, marquant une exception importante dans le système français.

Le Gouvernement propose une réduction drastique, ramenant le remboursement à un taux unique de 15 % pour la plupart des patients, tandis que ceux en ALD verraient leur couverture réduite à 65 %. Cette modification s’inscrit dans une démarche globale de limitation budgétaire, visant à réduire les pertes financières de l’Assurance maladie de l’ordre de 200 millions d’euros dès 2026.

Voici les principaux bouleversements induits :

  • Diminution du taux de remboursement du forfait thermal de 65 % à 15 %.
  • Suppression du 100 % pour les patients souffrant d’affections de longue durée (ALD), leur remboursement passant à 65 %.
  • Réduction du nombre de remboursements des frais annexes, tels que les frais de surveillance médicale, de transport et d’hébergement.

Si cette réforme vise à rationaliser l’usage des fonds publics, elle relance un débat autour de la reconnaissance de la cure thermale comme acte médical essentiel et non comme prestation optionnelle ou de bien-être. L’impact de cette mesure ne s’arrête pas seulement aux individus ; il menace aussi l’économie locale liée au thermalisme, dynamisée par des milliers de curistes chaque année.

Les curistes historiques et les défenseurs du dispositif craignent un effet dissuasif pour les futurs patients venant bénéficier des soins thermaux, notamment dans les pathologies où cette thérapie apporte des bienfaits reconnus, tels que l’arthrose, les affections respiratoires ou certaines maladies métaboliques.

Pour mieux comprendre l’impact immédiat de cette réforme, il est indispensable de se pencher sur le mode de remboursement actuel, pour ensuite saisir les conséquences économiques sur les ménages et le thermalisme national.

Le remboursement des cures thermales en 2025 : modalités et spécificités actuelles

En 2025, la prise en charge par la Sécurité sociale des cures thermales conventionnées est particulièrement avantageuse, ce qui encourage de nombreux Français à entreprendre ce type de soins. Le remboursement se décompose comme suit :

  • 65 % du forfait thermal qui correspond aux soins prodigués directement dans l’établissement.
  • 70 % pour les forfaits de surveillance médicale et les actes complémentaires attachés à la cure.
  • 55 % des frais de transport, calculés sur la base d’un billet SNCF en 2ᵉ classe, avec conditions de ressources.
  • 65 % des frais d’hébergement, plafonnés à 150,01 €, soit un remboursement maximal d’environ 97,50 €, sous conditions de ressources.

Le montant de ces remboursements varie aussi selon les revenus : les personnes avec un revenu inférieur à 14 664,38 € bénéficient d’indemnités journalières pouvant compléter la couverture pour limiter leur reste à charge.

De plus, certaines situations ouvrent droit à un remboursement quasi intégral, notamment pour :

  • Les patients en ALD.
  • Les victimes de maladies professionnelles ou d’accidents du travail.
  • Les cures prescrites après hospitalisation.

La validité de la cure repose sur la prescription médicale destinée à soigner des affections spécifiques reconnues par la Sécurité sociale. Ces affections comprennent : rhumatologie, affections respiratoires, dermatologie, troubles psychosomatiques, pathologies métaboliques telles que le diabète, ainsi que d’autres domaines comme la phlébologie ou la gynécologie.

Ce cadre strict garantit que les cures thermales soient considérées comme un acte thérapeutique et non comme un simple moment de détente, ce qui justifie la générosité de la Sécurité sociale en matière de remboursements.

Type de dépense Taux de remboursement 2025 Conditions
Forfait thermal 65% Prescription médicale, cure de 18 jours
Surveillance médicale 70% Actes complémentaires médicaux
Frais de transport 55% Billet SNCF 2e classe, ressources limitées
Frais d’hébergement 65% Plafond à 150,01 €, ressources limitées

Pour les curistes, c’est donc une formule avantageuse rendant les cures accessibles à une large part de la population, tout en soutenant le secteur du thermalisme. La future réforme pose donc un risque important de fragilisation de ce modèle.

Le rôle clé des mutuelles santé pour amortir la baisse de remboursement des cures thermales

Avec la réforme, le reste à charge pour les curistes s’annonce significativement plus élevé, ce qui incite à s’interroger sur les solutions permettant de limiter cette dépense. Ici, les mutuelles jouent un rôle primordial, notamment celles qui offrent des garanties spécialisées comme Thermalia, AquaSanté, ThermaLibre ou CureZen. Elles peuvent atténuer l’impact financier par :

  • la prise en charge partielle ou intégrale du forfait thermal.
  • le remboursement des frais d’hébergement et de transport.
  • la couverture de la surveillance médicale et des actes complémentaires.

Certaines mutuelles comme ThermaMutuelle, MutuelleTherm, ou CureVital proposent des remboursements allant jusqu’à 400 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale (BRSS) pour les soins thermaux, accompagnés de forfaits annuels dédiés aux dépenses annexes (hébergement, transport).

Voici un tableau récapitulatif des propositions classiques parmi les mutuelles offrant un bon niveau de remboursement pour les cures thermales :

Mutuelle Remboursement des soins thermaux Forfait hébergement / transport
Axa Jusqu’à 400 % BRSS Jusqu’à 400 € / an
SwissLife Jusqu’à 400 % BRSS Forfait annuel jusqu’à 330 €
Alptis 100 % BRSS + 350 € / an frais annexes Inclus dans les 350 €
Macif 100 % BRSS + 300 € / an frais annexes Inclus dans les 300 €

Il est essentiel de rappeler que le remboursement proposé par les mutuelles n’inclut pas la thalassothérapie, une pratique distincte des cures thermales. En effet, cette dernière n’utilise pas l’eau thermale reconnue médicalement, ce qui la place hors du champ de remboursement.

Les détenteurs de contrats avec MutuelleTherm, BienÊtreThermal ou ThermoSoin doivent s’assurer que leur couverture corresponde aux nouveaux enjeux ; dans le cas contraire, la résiliation infra-annuelle, en vigueur depuis peu, leur permet de changer de contrat sans frais après un an de souscription. Cette disposition offre une flexibilité bienvenue dans ce contexte d’incertitudes.

Conséquences économiques et sociales du déremboursement des cures thermales

Le thermalisme ne se limite pas à une activité médicale, c’est un véritable moteur économique pour plusieurs régions françaises. En 2024, plus de 470 000 personnes ont bénéficié d’une cure conventionnée. Parmi elles, environ un quart avait droit au remboursement à 100 % en tant que patients en ALD.

Le coût moyen d’une cure s’établit à près de 1 800 € en incluant le logement et les déplacements, avec 680 € dédiés uniquement aux soins. Le passage à un remboursement inférieur à 15 % signifierait une avance de fonds près de quatre fois supérieure, impactant lourdement la fréquentation et la viabilité financière des établissements et des territoires thermaux.

  • Perte de chiffre d’affaires estimée à 3,8 milliards d’euros pour le secteur.
  • Risques conséquents de suppression de près de 20 000 emplois liés aux activités thermales.
  • Diminution des réservations hôtelières et perte d’attractivité touristique dans des villes phares comme Dax, Vichy, ou Barbotan-les-Thermes.

Ces impacts économiques ne sont pas déconnectés des dimensions sociales : le moins bon accès aux cures pourrait engendrer une dégradation de la santé des patients chroniques, avec des effets indirects sur le système de santé publique.

La question se pose également sur le maintien des savoir-faire et des traditions liées au thermalisme, un patrimoine médical et culturel français bénéficiant à la fois aux patients et aux territoires. Le réseau d’établissements agréés pour réaliser des cures (89 sur le territoire) pourrait se réduire drastiquement, fragilisant ensuite l’offre de soins thermaux.

Un enjeu de taille se dessine donc avec la nécessité de trouver un nouvel équilibre entre les impératifs financiers et la sauvegarde d’une pratique médicale reconnue. Ce contexte dynamise la recherche de solutions complémentaires, notamment par le développement d’offres spécifiques chez les assureurs santé et les mutuelles engagées dans ce secteur.

Les bienfaits médicaux controversés et la place du thermalisme dans le système de santé

La reconnaissance des cures thermales comme acte thérapeutique a longtemps été soutenue par des études attestant d’effets bénéfiques sur plusieurs maladies chroniques : arthrose, troubles respiratoires, affections dermatologiques, gestion du stress et maladies métaboliques comme le diabète.

Selon le Conseil national des établissements thermaux (CNETh), une vingtaine d’études scientifiques confirment ces bénéfices, corroborant ainsi le maintien d’un remboursement généreux jusque-là. Cette reconnaissance est un argument fort au moment où les politiques de santé tendent à limiter certains actes jugés moins essentiels.

Pourtant, le débat scientifique et médical reste ouvert. Certains chercheurs remettent en question la spécificité des effets des eaux thermales, suggérant que le bénéfice pourrait davantage provenir des conditions globales de bien-être, de l’activité physique surveillée ou des conseils en hygiène de vie dispensés pendant la cure.

Ce questionnement incite à réfléchir sur la manière dont les fonds publics doivent être orientés : vers le financement des cures thermales traditionnelles, vers des approches plus médicalisées ou vers d’autres priorités sanitaires. Dans ce contexte, les notions de BienÊtreThermal et de soins curatifs se télescopent, renforçant l’importance d’expertises rigoureuses.

Ce débat nourrit aussi les propositions au sein des mutuelles comme Thermalia ou ThermaLibre, qui adaptent leurs garanties aux attentes des assurés en valorisant les soins thermaux et le bien-être associé tout en abordant pragmatiquement la question des remboursements.

Ainsi, la réforme de 2026 représente un tournant majeur, stimulant aussi bien la réflexion sur la pertinence médicale que sur le rôle des complémentaires santé dans la continuité des soins destinés aux patients thermaux.

Questions fréquentes sur le déremboursement des cures thermales et la prise en charge par mutuelle

  • Quels sont les impacts concrets pour les patients en ALD à partir de 2026 ?
    Le remboursement à 100 % est supprimé, remplacé par un taux de 65 %, augmentant ainsi le reste à charge pour ces patients habitués à la gratuité partielle.
  • Comment choisir une mutuelle adaptée aux cures thermales après la réforme ?
    Il est recommandé de privilégier des contrats haut de gamme proposant des remboursements élevés sur le forfait thermal et les frais associés, notamment parmi les offres ThermaMutuelle, CureVital ou ThermoSoin.
  • La thalassothérapie est-elle remboursée par la Sécurité sociale ou les mutuelles ?
    Non, la thalassothérapie n’est pas prise en charge car elle ne repose pas sur les eaux thermales reconnues médicalement.
  • Peut-on changer de mutuelle en cours d’année suite à cette réforme ?
    Oui, grâce à la résiliation infra-annuelle, il est possible de modifier son contrat sans frais après une année de souscription.
  • Quels sont les critères pour bénéficier d’une cure thermale conventionnée ?
    La cure doit être prescrite par un médecin pour une pathologie reconnue, se dérouler dans un établissement agréé et durer 18 jours consécutifs.