Face aux discriminations persistantes concernant l’obtention de prêts immobiliers après un cancer, CNP Assurances et l’agence The Good Company poursuivent et amplifient leur engagement avec la campagne « PAS À VENDRE ». Initiée pour soutenir les femmes ayant surmonté un cancer du sein, cette campagne s’étend désormais aux hommes ayant eu un cancer de la prostate ou des testicules. En mettant en lumière des obstacles à la propriété jusque-là peu visibles, cette action vise à sensibiliser à la prévention financière et à proposer des solutions concrètes d’aide aux patients. L’impact psychologique et économique de ces freins reste un enjeu majeur pour des millions de personnes qui, au-delà de leur combat contre la maladie, doivent faire face à une exclusion dans l’accès à la propriété. Ce dispositif original détourne les codes des petites annonces immobilières pour interpeller avec vigueur le grand public et les acteurs du secteur immobilier. En 2025, à l’occasion de Movember, cette campagne renforce ainsi le débat sur une injustice sociale qui touche directement la qualité de vie et la stabilité des survivants du cancer masculin.
Comprendre les obstacles à l’accès à la propriété après un cancer de la prostate ou des testicules
Malgré des avancées médicales considérables, accéder à la propriété après un diagnostic ou une guérison de cancer de la prostate ou des testicules demeure un défi majeur. La principale barrière réside dans la difficulté d’obtenir un prêt immobilier, souvent conditionné par une évaluation rigoureuse du risque sanitaire. Les établissements bancaires considèrent fréquemment ces profils comme des emprunteurs à risque élevé, ce qui se traduit par des refus systématiques ou des propositions de taux d’intérêt prohibitifs.
Cette situation se heurte à plusieurs réalités :
- Les critères classiques d’assurance emprunteur excluent souvent toute personne ayant eu un cancer, quel que soit le stade ou la durée de rémission, avec peu de différenciation selon l’évolution individuelle.
- Les délais de franchise, c’est-à-dire la période durant laquelle la banque refuse tout engagement, peuvent être longs, augmentant la précarité financière des patients en convalescence.
- La méconnaissance du parcours de soin et de la surveillance post-cancer, qui pourrait pourtant rassurer et accompagner une meilleure évaluation du risque.
Pour illustrer cette problématique, prenons l’exemple de Marc, un patient suivi pour un cancer de la prostate détecté et traité avec succès il y a 3 ans. Malgré sa bonne santé et un emploi stable, sa demande de prêt immobilier a été refusée sous prétexte d’un risque trop élevé. Marc illustre ainsi l’injustice et l’incompréhension que beaucoup rencontrent.
| Obstacles à la propriété après un cancer | Conséquences |
|---|---|
| Refus d’assurance emprunteur | Privation d’accès au crédit immobilier |
| Taux d’intérêt majorés | Surcoût financier important |
| Délais de franchise trop longs | Retard dans l’accès à la propriété |
| Stigmatisation médicale | Isolement et stress psychologique |
Face à ces constats, la campagne « PAS À VENDRE » questionne et chamboule les pratiques habituelles, en proposant une approche solidaire et éclairée.
L’initiative de CNP Assurances et The Good Company : un levier de sensibilisation et d’innovation
Fruit d’une collaboration engagée, cette campagne de sensibilisation innovante portée par CNP Assurances et l’agence The Good Company se distingue par son impact visuel et son message fort. En 2024, elles ont commencé à alerter sur les inégalités subies par les femmes atteintes d’un cancer du sein en matière de prêt immobilier. En 2025, elles adaptent cette mobilisation au cancer masculin, sensibilisant ainsi un public plus large à travers un dispositif inédit.
La stratégie adoptée repose sur :
- Le détournement des codes des petites annonces immobilières, affichant clairement « PAS À VENDRE » sur des pancartes censées représenter des biens immobiliers indisponibles aux personnes concernées par ces cancers.
- Une diffusion ciblée sur les réseaux immobiliers, les agences, et les médias digitaux afin d’atteindre directement les personnes susceptibles d’être concernées ou de changer les mentalités.
- Un appel à la solidarité collective pour décourager ces discriminations injustes.
L’impact a été immédiat, créant un véritable effet viral et amenant à une prise de conscience accrue parmi les professionnels du crédit, les assureurs et le grand public. Cette campagne ne se contente pas d’informer, elle invite tous les acteurs à repenser leur approche et à adopter des mesures plus justes.
| Éléments clés de la campagne « PAS À VENDRE » | Objectifs |
|---|---|
| Messages percutants sur pancartes | Interpellation immédiate du public |
| Présence sur réseaux immobiliers | Mobilisation ciblée |
| Collaboration CNP Assurances – The Good Company | Confiance et expertise |
| Promotion d’une offre d’assurance adaptée | Faciliter l’accès à la propriété |
Les aspects financiers et d’assurance : vers une meilleure prévention pour les patients
L’accès à la propriété après un cancer de la prostate ou des testicules ne concerne pas seulement le domaine médical mais aussi le juridique et financier. L’assurance emprunteur devient alors un enjeu crucial. CNP Assurances s’engage à proposer, par sa campagne et ses produits, une approche plus humaine et réfléchie.
Les objectifs sont multiples :
- Réduire les refus d’assurance liés à des critères excessifs en prenant en compte l’évolution réelle des cancers et les traitements.
- Proposer des conditions tarifaires adaptées qui ne pénalisent pas arbitrairement les patients guéris ou en rémission durable.
- Faciliter l’accès aux prêts immobiliers pour favoriser la stabilité sociale et personnelle.
- Informer et accompagner les patients dans leurs démarches pour éviter les mauvaises surprises.
Une politique d’information claire et transparente sur les risques facilite la négociation avec les banques. De même, des dispositifs innovants, comme des questionnaires médicaux simplifiés ou une garantie spéciale « cancer guéri », soutiennent concrètement les emprunteurs.
| Aspects financiers | Solutions proposées |
|---|---|
| Refus récurrent d’assurance | Offres dédiées aux anciens patients |
| Taux inadaptés | Tarifs adaptés à l’état réel de santé |
| Démarches complexes | Guides et accompagnement personnalisé |
| Manque d’information | Campagnes de sensibilisation |
La mobilisation collective : comment la campagne contribue à changer les mentalités et les pratiques
Le combat pour un accès à la propriété équitable après un cancer dépasse le cadre individuel. La campagne « PAS À VENDRE » œuvre à défaire des préjugés plus larges au sein de la société, notamment auprès des banques, des assureurs, et du grand public. Elle appelle à la solidarité et à la responsabilité partagée.
Les leviers d’action identifiés sont :
- Informer le public : l’exposition médiatique portée par la campagne permet de sensibiliser aux difficultés cachées des patients, réduisant le stigmate associé au cancer masculin.
- Engager les professionnels : les banques et assureurs sont encouragés à réviser leurs pratiques face à des données scientifiques actualisées et à des histoires de vie réelles.
- Soutenir les patients : par la mise à disposition d’outils pratiques et d’une offre d’assurance adaptée, la campagne facilite la démarche.
- Promouvoir l’innovation sociale : encourager des produits financiers inclusifs et accompagner la transformation des critères de décision.
Ces actions contribuent à bâtir un environnement plus juste, où surmonter un cancer ne rime plus avec exclusion financière ou immobilière. Pour de nombreux patients, l’accès à la propriété reste un symptôme de la réintégration sociale et un facteur clé de leur bien-être durable.
| Actions collectives | Impact attendu |
|---|---|
| Sensibilisation médiatique | Meilleure prise de conscience sociale |
| Dialogue avec banques et assureurs | Révision des critères discriminatoires |
| Offres d’assurance adaptées | Facilitation de l’accès au crédit |
| Accompagnement des patients | Réduction du stress et des obstacles |
Perspectives futures : vers une société plus juste dans l’accès à la propriété post-cancer
Le développement de la campagne « PAS À VENDRE » marque un tournant dans l’accueil des patients ayant un parcours de cancer. CNP Assurances et The Good Company entendent étendre cette dynamique pour construire une société plus inclusive, où la maladie ne constitue plus une condamnation à l’exclusion immobilière.
Les pistes à explorer pour aller plus loin comprennent :
- Une réglementation renforcée : un cadre législatif pour encadrer les pratiques discriminatoires dans l’assurance emprunteur.
- Une meilleure formation des acteurs du crédit : sensibiliser agents bancaires et assureurs aux réalités médicales et sociales des cancers masculins.
- Le développement de produits financiers innovants : qui intègrent la personnalisation du risque et valorisent la rémission définitive.
- Un soutien continu aux patients : via des plateformes d’information, de conseil et d’accompagnement juridique.
En vertu de cette démarche intégrée, la campagne « PAS À VENDRE » contribue à bâtir une société où la prévention financière et l’aide aux patients ne restent pas des mots mais se traduisent en pratiques quotidiennes concrètes.
| Actions futures | Bénéfices attendus |
|---|---|
| Législation anti-discrimination | Protection juridique accrue |
| Formation professionnelle | Pratiques bancaires plus justes |
| Innovation financière | Offres adaptées et accessibles |
| Soutien patient continu | Confiance et accompagnement durable |
Questions fréquemment posées
-
Quels sont les cancers concernés par la campagne « PAS À VENDRE » ?
La campagne cible les personnes ayant eu un cancer du sein, ainsi que celles ayant eu un cancer de la prostate ou des testicules. -
Comment CNP Assurances facilite-t-elle l’accès à la propriété ?
CNP Assurances propose des offres d’assurance emprunteur adaptées aux patients ayant surmonté un cancer, avec des conditions plus équitables et un accompagnement personnalisé. -
Pourquoi l’assurance emprunteur pose-t-elle problème après un cancer ?
Les assureurs considèrent souvent le passé cancéreux comme un risque élevé, ce qui entraîne refus ou tarifs élevés, rendant l’accès au prêt immobilier plus difficile. -
Comment la campagne sensibilise-t-elle le grand public ?
Par des visuels percutants diffusés dans les médias immobiliers, sur les réseaux sociaux et dans les agences, interpellant sur la discrimination subie. -
Quelles sont les perspectives d’évolution de cette action ?
Un renforcement législatif, une meilleure formation des acteurs et le développement de produits financiers inclusifs sont envisagés pour élargir l’impact.